Soutenance de thèse - Participation et bibliothèques - lundi 14 octobre
Hello again,
Cela fait bien longtemps que j'ai pas posté ce que je fais sur ce blog. Non pas que je ne fasse rien, mais simplement que tout est suspendu à ma thèse. L'année de rédaction est à la fois enthousiasmante et déprimante et très certainement culpabilisante. Pas question d'aller écrire quelques mots ici, quand des chapitres attendent. Si je suis ici, c'est que j'ai fini de rédiger et que mon esprit est presque libéré. Il ne me reste plus que ce moment clé qu'est la soutenance.
Oui, j'ai le plaisir de vous annoncer la soutenance de ma
thèse de doctorat intitulée :
De la participation à la mobilisation
collective, la bibliothèque à la recherche de sa vocation démocratique.
La soutenance justement est très prochaine. Elle aura lieu le lundi 14 octobre à 13h00 à l'Université Paris 7, bâtiment Olympe de Gouges.
Devant un jury composé de :
Yves
SINTOMER, professeur,
Université Vincennes-Saint-Denis, Paris 8, rapporteur
Marie
D. MARTEL, professeure,
Université de Montréal, Canada, rapporteur
Denis
MERKLEN, professeur, Université
Sorbonne-Nouvelle, directeur de thèse
Catherine
NEVEU, directrice de recherche,
CNRS
Guillaume
LE BLANC, professeur,
Université Paris Diderot, Paris 7
Julia
BONACCORSI, professeure,
Université Lumière Lyon 2
Si assister à cette soutenance vous tente, n'hésitez pas à me le faire savoir, avant le mercredi 9 octobre.
Et bien sûr, à bientôt sur ce blog que je vais à nouveau pouvoir tenir.
Raphaëlle
Résumé : Le développement des pratiques
participatives dans les institutions publiques reflète aussi bien une tendance
des citoyens des démocraties du 21ème siècle à ne pas vouloir se satisfaire de
la représentation qu'une tendance des représentants à vouloir regagner en
légitimité par des politiques de proximité. L'institutionnalisation de la
participation tend alors à la réduire soit à de simples développements d'outils
et de procédures, soit à des espaces ou des projets pré et très délimités.
Entre inutilité et instrumentalisation, la participation interroge la
possibilité pour une institution d'être un lieu dans lequel ou par lequel les
citoyens peuvent gagner un pouvoir d'agir, non pas seulement en démocratie mais
sur la démocratie. Cette thèse étudie cette question à travers le cas des
bibliothèques municipales. L'étude des intentions des bibliothécaires dans le
développement de ces pratiques et la contextualisation de ces intentions par
rapport à des crises que traversent la société comme les bibliothèques permet
de comprendre l'accroissement de ces pratiques.
L'étude des limites de ces pratiques
participatives vis-à-vis de ces intentions par rapport à des enjeux en termes
d'action politique des citoyens permet de questionner les effets de la
participation et le rôle politique de la bibliothèque. Et enfin, l'étude des
transformations du métier de bibliothécaire, abouties ou en cours, ouvre des
perspectives sur le rapport de l'émancipation à l'expérience, à la prescription
et au témoignage, pour penser les acteurs des politiques culturelles aussi bien
dans l'espace que dans le temps. A travers cette étude se dessine une
bibliothèque capable de faire un lien entre institution et événement, au sens
de Merleau-Ponty, et renouveler dans chaque expérience de la participation des
moments et des espaces d'égalité et de liberté, pour une mobilisation
collective des citoyens dans la transformation de la démocratie.
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