Exposer/s'exposer : les bibliothèques narratrices des voix inaudibles. CPI 2019, Montréal

La Fédération des Milieux Documentaires est un regroupement d’associations canadiennes francophones de professionnels de l’information, dont des bibliothécaires. La FMD organise un congrès unique appelé le CPI : Congrès des Professionnels de l’Information.

Aparté : A noter, qu’un peu comme l’ALA, la FMD est une association chapeau, qui n’empêche pas l’existence des autres associations, ni la visibilité de chaque association pendant le congrès avec des journées ou des demi-journées dédiées dans le programme et clairement identifiées comme des sessions proposées et organisées par les associations. En ce qui me concerne, cela fait bien longtemps que je suis convaincue par ce modèle et je pense que nous devrions faire la même chose en France, n’avoir qu’un seul congrès de tous les professionnels de l’information, bibliothécaires, prof-doc et documentalistes, de sorte que ce congrès soit plus visible auprès des ministères comme auprès des financeurs. Si on tentait le coup avec l’IABD ? Fin de l’aparté.

Cette année, le CPI s’est tenu à Montréal du 28 au 30 octobre, sur le thème : connaître, accueillir, inclure et intégrer tous les publics. J’ai soumis une proposition au printemps dernier, et elle a été retenue, ce dont j’ai été ravie. Je suis donc venue à Montréal le 28 octobre dernier pour présenter ma communication.

Le thème de l'année était donc centré sur l’inclusion. Ma communication s’appuyait sur mes recherches autour des pratiques participatives en bibliothèque municipale. En voici le titre : "Exposer / s’exposer : les bibliothèques narratrices des voix inaudibles".

Pour cette communication, j’ai cherché à présenter différents cas de participation dans lesquels les bibliothécaires cherchent à redonner audience et visibilité aux plus exclus ou aux plus invisibilisés de nos concitoyens. Je me suis appuyée sur mon terrain de recherche qu’a été le programme Démocratie de la Bibliothèque municipale de Lyon. J’ai donc sélectionné des actions telles qu’une bibliothèque vivante, un programme appelé Porteurs de parole, des débats organisés autour du désherbage, etc. Je me suis intéressée plus particulièrement aux avantages et limites d’outils que vont utiliser les bibliothécaires pour que la parole puisse vraiment naître : outils de facilitation (ex : post-its), outils de régulation (règles du débat), outils de légitimation (portage par des tiers).

Je suis vraiment ravie d’avoir participé pour la première fois à ce congrès, d’avoir pu échanger avec des collègues canadiens francophones à la fois sur ce sujet, sur l’inclusion et plus généralement sur la bibliothéconomie francophone. Merci aux organisateurs d’avoir retenu ma candidature.

Je n’ai pas de ppt à vous donner, car je n’en ai pas utilisé. J'en ai tiré un article, mais j'attends de voir s'il est accepté. A suivre. En attendant, pour voir le programme complet de ce congrès, cliquer ici.

Raphaëlle